Dans le cadre du 3e Festival international du film de Beijing, Alexandre Arcady, réalisateur français du film Ce que le jour doit à la nuit, a rencontré les médias lors de la conférence de presse organisée pour le film au Centre National du Congrès le 21 avril.

Entourée de Fu'ad Aït Aattou et d'Anne Parillaud, le réalisateur a présenté cette histoire d'amour inscrite dans le contexte de la guerre d'Algérie, et a donné aux spectateurs chinois une raison de voir le film.

Ce que le jour doit à la nuit est adapté du roman éponyme de l'auteur algérien Yasmina Khadra. « C'est une fresque qui parle de l'Algérie, qui était une province de France avant d'être un pays indépendant. En écrivant ce roman, l'auteur a voulu raconter l'histoire de ce coup de France en Algérie avec ses valeurs de vie. », a expliqué le réalisateur.

Ce film, qui est la 15^ème œuvre d'Alexandre Arcady, fait partie des films nominés pour le prix Tiantan (Temple du Ciel), parmi 14 autres films de diverses nationalités.

« Je suis surpris, heureux et flatté que le Festival du film de Beijing ait choisi ce film pour le prix Tiantan. », a-t-il déclaré, ajoutant qu'il était « très heureux » de ce premier voyage à Beijing.

Le film étant peu connu du public chinois, le réalisateur a expliqué qu'il s'agissait d'abord d'« une très belle histoire d'amour, qui parle d'espoir et de fraternité. C'est une histoire qui nous apprend que dans l'amour, quand quelque chose arrive et bouscule les hommes et les femmes, il ne reste plus que ce qui existe réellement entre deux êtres.»

Cette histoire d'amour sur cette partie de notre histoire est très belle et très forte. » En outre, le réalisateur pense que le spectateur chinois appréciera le genre du film. « C'est une fresque, et vous spectateurs chinois, vous avez l'habitude de la fresque. » a-t-il ajouté.