Dans le cadre du festival Croisement 2013, danseurs français et taiwanais ont présenté ensemble, le 15 juin à Beijing, un spectacle de danse mêlant à la perfection hip-hop et danse contemporaine.

Baptisée « Yo Gee Ti », qui signifie « organique » en taiwanais, la chorégraphie raconte les sentiments, l'humain et la nature. Le hip-hop dépasse la simple prouesse technique en se glissant dans la peau de la danse contemporaine.

« C'est lors d'un premier voyage à Taiwan, où la compagnie Käfig présentait le spectacle "Récital", qu'un projet de collaboration est né avec le Centre culturel national Chiang Kai-Shek. J'ai été séduit par l'énergie de ces danseurs qui ont partagé le plateau avec nous ce jour-là », a confié Mourad Merzouki, le chorégraphe du spectacle.

Selon lui, sa chorégraphie ne raconte pas vraiment une histoire, mais un équilibre entre deux genres de danse, le hip-hop et la danse contemporaine. La coproduction franco-taiwanaise s'inspire pour sa chorégraphie de costumes sculptés dans la laine conçus par le jeune styliste taiwanais Johan Ku. Fasciné par le travail de ce dernier, Mourad Merzouki a trouvé en lui une façon de relier deux genres de danse. « Je suis curieux de pouvoir trouver le pivot entre ma danse, celle qui me caractérise, et la danse à Taïwan nécessairement différente de la mienne par les corps, les influences et les formations », a ajouté Mourad Merzouki.

Il s'agit de la deuxième rencontre de Mourad Merzouki avec la Chine, qui y avait présenté en 2008 son spectacle « Récital », créé en collaboration avec des danseurs originaires de Beijing et du Sichuan.

par Vivienne ZHANG